Le départ transit par LIMA, arrivée
à LA PAZ, Bolivie
(31/08/00=>03/09/00)
4 septembre 2000 : Sucre II
La caillante dans notre chambre à Anne et moi. Pas de chauffage et pas de soleil pour réchauffer notre réveil. Ce matin Isa est malade, sa nuit fut très dure mais elle nous accompagne pour le petit déjeuner au KultuCaféBerlin. Petit déjeuner très copieux pour la modique somme de 15 bols. L’endroit est très ensoleillé et très agréable et la présence de deux ex nazis en train de se dorer la pilule en Bolivie ne nous dérange même pas. Bref un excellent moment sauf peut être pour Isa because tourista. (Dom)
Ma nuit a été HORRIBLE (et pour Damien aussi forcément ….) : des aller-retour lit – salle de bain environ toutes les heures…. Merci la Bolivie ! J’étais persuadée que c’était la bouffe de hier soir… et comme Anne avait mangé la même chose j’étais sûre qu’elle était aussi malade … mais non je suis seule toute seule ….Après-midi passée au fond du lit, impossible de dormir, impossible de lire, sympa ce début de vacances …
La suite, hôtel pour Isa et ballade pour les trois autres. Arrêt internet. Visite manquée de la Recoleta mais superbe vue de Sucre. Le soir, petit resto italien bolivien. (Damien).
5 septembre 2000 : Sucre - Potosi
Ballade dans les rues de Sucre, Recoleta toujours fermée, pas de chance ! Dom s’est acheté une superbe veste, on attend de le voir avec à Paris.
13h : Départ pour Potosi, 3 heures de bus dans un paysage magnifique. Nous sommes passés de 270 à 4000 mètres d’altitude sur 17 km. On déplore une victime : un mouton qui voulait à tout prix traverser la route …Incroyable : nous sommes partis et arrivés à l’heure ! Chapeau aux bus boliviens !
Après avoir marchandé en vain le prix d’une course en taxi, nous sommes montés avec nos sac à dos au centre ville ….Nous trouvons une chambre à l’hôtel Jerusalem, chambre avec 4 lits, sans chauffage et avec courants d’air ! c’est spartiate comme hôtel (ça caille à Potosi). Espérons qu’il y aura de l’eau chaude pour la douche …
18h00, on se réchauffe dans un café désert qui – selon le Routard – est le repère de tous les routards !. Dom et Damien tentent de vider leur maxi bière (Y arriveront- ils ?) en écoutant Pierre Bachelet tandis que Anne s’endort tout doucement (Isa)
Ils nous ont passé deux fois le même CD de Pierre Bachelet. C’est vrai qu’on aime tous bien mais y’a des limites quand même.
Finalement, nous ne sommes pas sortis du bar (y fait trop froid). On s’est pris une petite fondue au queso (fromage pour les burnes en espagnol !). Bon, c’est du fromage bolivien donc ça pue un peu mais c’était quand même pas mauvais. Après dodo pour tout le monde (Dom).
6 septembre 2000 : Potosi - Uyuni
Réveil glacial car il fait très froid la nuit à 4000 mètres et bien sur il n’y avait pas de chauffage dans la chambre. Dur mais bon apprentissage pour les nuits qui nous attendent à Uyuni par - 20, -25.
Visite des mines de Potosi pour Damien et Isa (je leur laisserai le crayon pour vous raconter leurs impressions). Anne, très légèrement claustro, n’a pas souhaité faire la visite. Ne voulant pas la laisser seule dans les rues sordides et malfamées de Potosi, je l’ai donc accompagnée dans la ville (Dom).
Les mines de Potosi sont terribles pour les mineurs-touristes comme nous ! Nous sommes allés au cœur de la bête, comme de vrais mineurs => bottes, casque, veste et lampe au carbure de calcium (ça pue !). Passage étroit sur cinq niveaux et ambiance sueur (pourtant il ne fait pas aussi chaud que l’indique le Routard). Explosion d’un demi bâton de dynamite, burin et brouette on a fait comme les vrais, mais eux (les mineurs boliviens) ils font ce boulot 10 heures par jour pour 50-60 bolivanos (= 60 francs par jour). Espérance de vie 40-45 ans, seuls deux mineurs sont arrivés à l’âge de la retraite. Bref, super visite, dure, mais qui fait réfléchir … (Damien)
=> Damien travaillera mieux à l’école et ne se plaindra plus ! La visite avait démarré par une explication sur les différents systèmes d’exploitation des mines (public, privé ou semi- privé). Dans les exploitation publiques les mineurs doivent acheter tout le matos et n’ont pas de protection sociale. Les conditions de travail sont tellement rudes qu’ils chiquent de la coca à longueur de journée, ce qui n’est pas sans conséquence sur leur état de santé.
Dans l’après-midi visite du couvent Santa Teresa avec comme guide " Grise " qui rend cette visite passionnante ! (Isa).
La vie des nones emprisonnées, les deuxièmes de familles espagnoles riches … ! une autre vie à Potosi.
18h30 : Départ en bus pour Uyuni. Sacs à dos sur le toit, au froid et nous aussi dans le bus. Cosmopolite : gringos (des français essentiellement) et des boliviens, boliviennes avec leurs sacs à dos à eux (différents des nôtres !). Tout le monde n’est pas assis. L’essentiel c’est d’être nombreux pour se chauffer …Merci les odeurs !
2 h du matin, arrivée à Uyuni, la moitié du bus descend. On part se garer et là le grand froid commence. On sort les sacs de couchage … est-ce suffisant ? Oui si on met la tête dedans ! Réveil vers 5 h par deux boliviens pipelettes ./.. queriamos dormir por favor !
7 h du mat, on est dehors, glace aux carreaux … frio, hace mucho frio ! ! ! J’ai les pieds gelés.
Heureusement que le Kactus nous accueille avec une bouteille de gaz et un desayuno. Spaghetti au p’tit déj, faut prendre des forces pour le trek dans le Salar pendant 4 jours ! (Anne).